Dégradé de roses

Aux serres, on prépare déjà le printemps !

C'est le moment de planter les rosiers.

On n'a que l'embarras du choix.

Bonne nouvelle

Cet après-midi, 4 techniciens de "EVOLUTION", coopérative issue de l'union de AMELIS, GENOE et URCEO, sont venus nous présenter leurs interventions auprès des éleveurs en matière de génétique et de reproduction.

 Dans cet atelier, le technicien nous a présenté la technique de l'échographie et le sexage des embryons.

Nous lui avons demandé d'échographier Grise. 

Bonne nouvelle, Grise est bien gestante et on voit distinctement l'embryon sur l'écran de l'échographe.

Dans cet autre atelier, on nous a présenté le métier d'inséminateur. 

Et Grise a écouté avec beaucoup d'intérêt !!

Eh oui, j'étais juste derrière !

Carotène, chlorophylle et cordon bleu

Le CFPPA de Coutances participe au projet de BIOPOUSSES, pépinière d'entreprises maraîchères

La collaboration entre l'association Biopousses et le CFPPA (option maraîchage Bio ) du lycée agricole de Coutances a pour but d'aider les maraîchers débutants à s'installer. Des stagiaires du lycée agricole viennent se former une fois par semaine à Lingreville, située à 15 km de Coutances, entre le havre de la Vanlée et celui de la Sienne, haut lieu du maraîchage dans le passé.

Des maraîchers débutants en fin de formation trouvent ici des terres pour s'exercer. 

L'objectif de Biopousses est de proposer des légumes issus de l'Agriculture Biologique à la restauration collective locale.

Ouest France Avril 2014

Initié par l'association Biopousses et le CFPPA du lycée agricole de Coutances, le site « MaraîBio » est destiné aux maraîchers bio bas-normands. 
« L'objectif de ce site est double, explique Philippe Deshayes, directeur du CFPPA. D'abord faciliter la communication entre les producteurs qui sont parfois géographiquement isolés et souvent surchargés de travail. Second objectif, apporter des solutions ou des pistes de réflexion à des problèmes techniques. 
www.maraibio.fr

Biopousses livre chaque semaine plusieurs centaines de kilos de légumes frais dans les établissements scolaires du centre-Manche.

Elle propose même des ateliers de démonstration de cuisine aux chefs-cuisiniers des cantines scolaires et des restaurants locaux pour favoriser l'utilisation de ces légumes.

Après réception des légumes de saison, notre chef, Pascal, véritable cordon bleu, peut nous concocter de bons petits plats !

Indigo

Starlettes dans la stabu !

Pendant que ma mère se faisait pomponner chez le coiffeur, moi, j'ai participé au défilé de mode des demoiselles, organisé dans la stabulation.

Pesée, mensuration sur un podium à roulette vert pomme

Voyez ça un peu : 133 cm, 414 kg, belles hanches, 

lunettes de starlette, tout pour plaire à un beau prétendant.

Moi, c'est Indigo, la fille aînée de Grise, 17 mois, prête pour la relève.

Des " L" en couleur

Jaune a maintenant 4 mois

Et moi, je vais à nouveau être maman, fin Septembre!

On attend l'échographie de fin Janvier pour confirmer la bonne nouvelle.




Alors, à vos dictionnaires de couleurs pour trouver le nom du futur bébé !



Lavande, si c'est une fille ?







Ou bien Lilas, si c'est un garçon ?





C'est juste une question de nuance de violet, parce que le choix n'est pas très varié pour les noms de couleurs commençant par un L.

En tout cas, espérons que ce sera une belle plante !

A moins qu'on ne l'appelle LUTECE ... 
... si on gagne à Paris !

Produisons autrement, produisons du bois déchiqueté !

Qu’est-ce que le bois déchiqueté ?

Le bois déchiqueté, également appelé « plaquettes » est un combustible présenté sous forme de petits morceaux de bois homogènes d’environ 3 x 3 x 0,5 cm et fait partie du système de bois de chauffage pour les particuliers, entreprises et collectivités.

Comment sont-elles réalisées ?   Voici toutes les étapes

Le bois déchiqueté provient de haies bocagères gérées durablement.

Les arbres sont abattus soit manuellement à la tronçonneuse soit, comme ici, avec l'aide d'une pelle équipée d'un coupeur.

Le bois sera ensuite déchiqueté par ce broyeur.

Les plaquettes seront stockées 8 mois dans des hangars où elles pourront sécher.

Les plaquettes pourront servir pour le paillage d'animaux ( la Quibouquière en a fait l'expérience il y a 2 ans dans la stabulation des vaches laitières  et des génisses ) 





Ou pour le paillage du sol comme ici dans les allées du festival des dahlias organisé par notre lycée,



ou bien pour chauffer des particuliers ou des collectivités telles que des maisons de retraite et des collèges.

Vous pouvez visiter le blog de la CUMA Ecovaloris à cette adresse :

https://ecovaloris.wordpress.com/

Durant l’hiver 2001-2002, les 5 premières chaudières à bois déchiqueté chez des agriculteurs ont été installées dans le département de la Manche, autour d’une activité de déchiquetage avec la création de la CUMA départementale ECOVALORIS. Une quinzaine d’agriculteurs du Centre Manche et Nord Ille-et-Vilaine ont alors adhéré à cette activité.

De 2002 à 2005, cette adhésion a pris de l’ampleur pour atteindre 40 adhérents à la Cuma et 35 chaudières dans le département. Le bois déchiqueté, produit avec les haies des exploitations agricoles, était alors surtout auto-consommé par les agriculteurs eux-mêmes en chauffage et en paillage des animaux. 

En février 2006, l’association Haiecobois a été créée pour la vente de bois déchiqueté aux non-membres de la CUMA.

Depuis 2012, Haiecobois compte une centaine d’adhérents (agriculteurs fournisseurs de plaquettes bocagères issues d’entretien durable des haies), et l’association a commercialisé près de 1400 tonnes de bois auprès des chaudières collectives du département.

Les objectifs de HAIECOBOIS ont été réfléchis dans un esprit de développement durable et local :

Pilier environnemental :

La déchiqueteuse manuelle Farmi de la CUMA Ecovaloris

• Encourager l’entretien durable des haies et donc leur maintien.
• Développer l’utilisation d’une énergie propre et renouvelable : le bois.
• Développer des approvisionnements locaux avec le minimum de transport.

Pilier économique :

• Fournir un complément de revenu à l’agriculteur, en le rémunérant correctement de la vente du produit.
• Créer une filière locale de vente engendrant une dynamique sur les territoires, depuis la production jusqu’aux valorisations.

Pilier social :

• Créer des emplois locaux : entretien des haies, gestion de plateformes de stockage, maintenance des chaudières…
• Travailler avec tous les producteurs potentiels de bois qu’ils soient agriculteurs ou non (en particulier avec les entreprises d’insertion).
• Recréer du lien entre la société et le monde agricole.

Cirés jaunes ou couvre-reins fluo !

Le CFPPA de Coutances cultive aussi les huîtres

Ouest France du 23 Décembre 2014

Au centre de formation pour adultes du LEGTA, des stagiaires se forment à l'ostréiculture. Rencontre avec Michel Leguillois.

À l'entrée des chantiers et des hangars de la zone conchylicole de Blainville-sur-Mer, les hommes en cirés jaunes s'activent. 

Parmi eux, Michel Leguillois, responsable de la section aquacole du CFPPA. 



Il y travaille plusieurs mois de l'année depuis 1989 avec Maryclaude, responsable du labo In Vitro du LEGTA.




Sur un parc minuscule de 5 a, Michel apprend à ses stagiaires la mer, le respect des lieux, du vivant et des ressources maritimes. 

« Nous semons le naissain qui mettra 38 mois avant de donner une huître à déguster». 

Semence, élevage, conditionnement et vente : tout un programme.

« On produit 1,5 t d'huîtres qu'on revend ensuite aux professionnels, nos voisins et nos anciens stagiaires. » 

Car Michel est fier de la réussite de ses petits gars, installés à quelques coquilles de lui. Ils raflent des médailles d'or. « Quelquefois, on fait des salons pour faire connaître notre formation et ça marche bien. On fait goûter notre production. On n'a aucun pouvoir sur la météo ni sur la qualité de l'eau, mais on maîtrise la qualité des jeunes huîtres. On insiste sur les pratiques culturales, collectives et individuelles avec une approche comptable. » Avec, au bout de la table à huîtres, la réussite !

Les parcs à huîtres vus du ciel à la pointe d'Agon

Depuis 5 ans, les parcs à huîtres sont surveillés par la garde républicaine pour éviter les vols.

La côte Ouest du Cotentin est aussi réputée pour sa mytiliculture. Les moules sont élevées sur des pieux après s'être fixées sur des filières.

Des fruits rouges en perspective...

... aux serres !

C'est fait ! La plantation des fraisiers a été réalisée jeudi 11 et vendredi 12 par Adeline et Denis, puis par les élèves de 2nde PH encadrés par Gaël. 

Débute maintenant une phase critique d'enracinement avant la floraison en mars, puis la fructification. Récolte prévue d'avril à juin.

Nous maintenons l'objectif du 0 phyto.

Du bio gaz !

Produisons autrement, produisons du biogaz

Voila le projet peu commun de l'exploitation agricole de notre lycée. 
L'idée est de chauffer la piscine de la ville de Coutances en utilisant les déchets végétaux de la ville et des exploitations agricoles locales. 
Comment fait-on ça?
C'est simple, il suffit de mettre tous ces déchets dans un méthaniseur où ils fermenteront. La fermentation donnera un biogaz (le méthane) qui permettra la fabrication d'électricité revendue à EDF et servant à l'alimentation de 200 foyers. Les déchets, une fois fermentés, serviront d'engrais organiques.

Nous produisons une ressource importante tout en recyclant des déchets.

Le Ministre de l'Agriculture, Stéphane LE FOLL nous avait fait l’honneur d'une visite afin de soutenir ce projet. 

Ci joint un schéma explicatif d'une unité de méthanisation

Des notes, toujours des notes !

Lundi 24 novembre, se déroulait, comme tous les ans, un concours de pointage de vaches laitières à l'exploitation du lycée. 

Environ 160 élèves de toutes les classes des filières agricoles de l'établissement ont participé.

Il y avait 3 races à pointer : Normande, Prim’Holstein et Charolaise.

Les 5 premiers de chaque section sont sélectionnés pour la finale départementale qui se déroulera en Décembre à Saint Hilaire du Harcouët, dans le sud-Manche.

Sébastien, un camarade de notre classe, a été qualifié dans les 3 races. Félicitations à lui !




Ses cadeaux lui ont été remis en présence du directeur de notre lycée, Mr Benoît Bulot, du député, Stéphane Travert et des partenaires associés à cette journée.

Que de couleurs !

Toujours en prenant de la hauteur, on survole ici l'exploitation horticole du lycée avec ses serres et ses tunnels. Au loin, on aperçoit les bâtiments de la ferme.

Dans la serre ci-contre, les fleurs coupées, très consommatrices d'intrants et d'énergie, ont été remplacées par des fraises cultivées sur support organique en hauteur, moins exigeantes. 
 
Ce changement rentre dans le cadre du plan Ecophyto 2018, auquel adhère l'exploitation horticole.

                

                       Denis et Adeline, les 2 salariés des serres, en train de faire des bouquets.

Les serres sont un support pédagogique indispensable aux élèves des filières horticoles pour apprendre les gestes techniques de leur futur métier.

Gilles, le directeur de l'exploitation horticole, organise un festival des jardins et des dahlias qui attire chaque année toujours davantage de personnes séduites par cet océan de couleurs chatoyantes et par la créativité de nos camarades des classes d'aménagement paysager. 

Les jardins qui jouxtent les serres ont été créés en 1993 et sont en perpétuelle évolution depuis 20 ans sous la houlette des enseignants d'aménagement paysager. 


Bernard est en plein chantier de construction, selon des techniques locales.





Il est parfois nécessaire de faire appel aux machines pour les gros travaux.

Ici, Mickaël dispense de précieux conseils lors de la réalisation d'un jardin.








Petite pose bien méritée pour Bertrand et son équipe.

Et voilà ce que cela donne, vu d'en haut.
Et ce n'est qu'un tout petit morceau du jardin !